10km de l'Equipe 2017
Salut à tous,
Aujourd'hui je vous d'une course. Un 10 kilomètres, mais pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du 10km de l'Equipe. 10 kilomètres das la capitale à fouler l'Opéra Garnier, la Madeleine et la place de la Bastille. Mais je n'étais pas seule dans cette galère. Oui, cette gélère, 10 kilomètres en plein Paris, avec un parcours magnifique et un soleil tapant sous 30°C. Objectif de cette course: pas de chrono; je reviens de blessure ça ne serait pas présent. Non l'objectif, aider Julien à finir son premier 10Km, sa première course officielle. Alors je lui ai fait la promesse de ne pas le lacher d'une semelle, ma foulée dans la sienne.

On se retrouve donc dimanche matin à 8h45 sur le parvis de l'opéra de la place de la Bastille. Il me remet mon dossard. Première étape, trouver les toilettes. Deuxième étape, retrouver l'amoureux qui est parti garer la voiture et qui a pour mission de prendre les photos de notre course. Impossible de partir sans lui.
9h15, tout le monde est réuni. On se dirige vers le SAS de départ et on fixe les points de rendez-vous. L'amoureux photographie le départ, le retour après l'Opéra Garnier et l'arrivée.
Dans le SAS tout se passe bien. On discute, on rigole, on danse. Bref, pas de pression, on compte juste s'amuser. Par contre, on a déjà chaud alors qu'il n'est même pas 10h.
C'est le départ,, les premiers kilomètres passent vite, Julien tient le rythme pour un temps de 1h04. Le soleil tape fort, on prend toutes les précautions et courons au maximum à l'ombre.
Après l'Opéra, le ravitaillement. Je donne les consignes à Julien, on ralenti sans s'arrêter et on prend de la banane. Je prends deux bouteilles d'eau. Je bois quelques gorgées et m'arrose avec la seconde. Je n'ai pas trouvé les bananes, mais je n'en ressens pas le besoin. Je perds Julien dans la cohue, il est à l'arrêt, je le récupère et on repart. Lui aussi a pensé à s'arroser et à trouver les bananes. On repart sur notre rythme, mais cette seconde partie de course se complique pour lui. La banane lui reste sur l'estomac et le soleil commence alors à l'assomer. Je comprends alors que ça va être difficile et qu'il va falloir que je le booste, mais aussi que je le surveille. Il écoute mes conseils, s'hydrate régulièrement par petites gorgées. J'ai bien fait de lui donner mon camel-back avant le départ. On court toujours au maximum à l'ombre qui se fait rare.
On est à la Madeleine, on a à peine dépassé la moitié du parcours. Je vois que Julien peine de plus en plus, je n'hésite pas à l'attraper par le bras à quelques moments pour le remotiver. Je reste dans ses pas, on ralenti un peu.
Tunnel des Tuileries, on ralentit encore un peu pour profiter de la fraicheur de l'endroit. Le tunnel est long, heureusement pour Julien qui en a besoin. Je le pousse encore, il ne s'arrêtera pas. Je le surveille du coin de l'oeil. Il n'a jamais couru autant et le spectacle des autres coureurs est peu réjouissant. La Croix Rouge est surchargée, des coureurs marchent ou s'arrêtent. Nous on court, pour le coup je fais vraiment de l'EF, mais on ne s'arrête pas. Je sais par expérience que si je le laisse marcher il ne repartira pas. Je le surveille malgrè tout du coin de l'oeil pour arrêter au besoin.
On quitte le tunnel pour retrouver les quais de Seine. Comme beaucoup, on s'arrête aux fontaines pour boire et se mouiller la tête et la nuque. On prend le temps de bien se rafraichir à deux reprises. Ca fait très longtemps que l'on ne vise plus un chrono, mais juste finir en forme.
J'entends Julien s'encourager, se motiver. Il a envie de finir, de le faire. Sa volonté est plus forte que les jambes qui se font lourdes. On décompte chaque kilomètres, plus que 3, encore 2, le dernier.
Il reste 500 mètres, Julien retrouve cette énergie de fin de course et se met à accélèrer. Petite montée pour rejoindre la Bastille. On nous encourage. Il reste 200 mètres. On voit l'arche, Julien accèlére encore. J'immortalise ses derniers mètres. L'amoureux est là mais il ne nous voit pas. On l'appelle, mais c'est trop tard. Je prend Julien par la main. Comme promis, on finit ensemble main dans la main. Il est heureux, je suis fière de lui. On se prend dans les bras avant de retrouver nos proches.
On se jette sous de la lance incendie. Merci les pompiers. On profite de l'instant, on n'a pas vraiment envie de partir.
Médaille, collation, tee-shirt. On récupère tout. C'est l'heure des photos finishers, avant de se quitter.
Il est heureux et prêt à recommencer. Moi, je suis prête à l'encourager et le supporter à nouveau pour faire un chrono ou une plus longue distance à l'avenir.
Il rentre chez lui. Moi je part manger avec l'amoureux. Entre temps, je rencontre des amis Instagram.
Et ma cuisse, aucune douleur.
Je vous laisse avec notre course en vidéo.
Il est heureux et prêt à recommencer. Moi, je suis prête à l'encourager et le supporter à nouveau pour faire un chrono ou une plus longue distance à l'avenir.
Il rentre chez lui. Moi je part manger avec l'amoureux. Entre temps, je rencontre des amis Instagram.
Et ma cuisse, aucune douleur.
Je vous laisse avec notre course en vidéo.